ActualitĂ©sĂ  propos de Rouvroy (62320, Pas-de-Calais) : infos, direct, photos, vidĂ©os et archives - La Voix du Nord Amidu foot, bienvenue sur Web Football Club. Ici pas de news sur les transferts brĂ»lants ou sur les derniĂšres vacances de Neymar. WFC s'oriente autour de 2 grands axes : les jeux et les quiz de football. Vous trouverez Ă©galement d'autres contenus sur votre sport favori mais Ă©galement sur d'autres activitĂ©s physiques. Bonus 2m00s - Le 19 juin 1986, Coluche fait le trajet Cannes-Opio dans les Alpes-Maritimes sur sa Honda 1100 VFC. A moins de 4 kilomĂštres de sa villa de location, en fin de ligne droite, vers L'actualitĂ© 100% people en continu ! Toutes les infos sur vos stars prĂ©fĂ©rĂ©es en france et Ă  l'Ă©tranger avec des photos et Du24 janvier au 03 fĂ©vrier (journĂ©e de repos le 29) se dĂ©roule Ă  Gibraltar le tournoi "Battle of Sexes". Ce tournoi au systĂšme de Schenveningen donnera un Ă©chantillon de cent parties pour poursuivre la dĂ©bat sociologique-scientifique sur la diffĂ©rence de niveau entre les hommes et les femmes aux Ă©checs. En effet, deux Ă©quipes, l'une fĂ©minine et l'autre Despitethe title, the decor does not contain any road elements and we find ourselves in a slaughterhouse in Algiers. Retained within such a framework so frequently described by the cinema, one might expect a show of cruelty (a word which literally means flowing blood). It is not. The slaughterhouse here is primarily a huis-clos, [] CarderriĂšre sa petite tĂȘte ronde et joufflue, se cache un agent secret de chez Baby Corp, engagĂ© pour comprendre pourquoi il n’y a pas assez d’amour pour tout le monde. Et il identifie un ennemi qui prive les bĂ©bĂ©s du maximum d’attention qu’ils pourraient recevoir : les mignons petits chiots Tim et Baby Boss, d’abord ennemis, vont devoir collaborer Unevoiture percute un rond-point prĂšs de Rennes : deux morts. Un conducteur et sa passagĂšre sont dĂ©cĂ©dĂ©s ce dimanche matin tĂŽt dans un accident de la route sur une route dĂ©partementale ExtraordinaryYou nous plonge dans un lycĂ©e huppĂ© oĂč les Ă©tudiants ne semblent pas vraiment bosser, mais jouissent plutĂŽt d'une confortable existence. Notre hĂ©roĂŻne s'avance d'ailleurs dĂšs sa premiĂšre apparition d'un pas triomphant comme si elle venait de remporter quelques victoires sur des armĂ©es barbares. Undocumentaire rĂ©alisĂ© par Anne Gintzburger. Elles se sont connues sur un rond-point un samedi de novembre 2018, dans l’une de ces campagnes de Normandie oĂč l’engagement des femmes a marquĂ© le mouvement des gilets jaunes. AprĂšs des mois de mobilisation, StĂ©phanie, Catherine, Sandra, Evelyne et Christine n’ont pas baissĂ© les bras. Rn3vv. Dans le plus grand abattoir d’Alger, des hommes vivent et travaillent Ă  huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tĂąches et de leurs rĂȘves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mĂ©lodies de Chaabi et de RaĂŻ qui cadencent leur vie et leur monde. Directeur Hassen Ferhani De Hassen FERHANI – AlgĂ©rie – 2015 De Hassen FERHANI – AlgĂ©rie – 2015 – 100 min – documentaire – couleur – DCP – VOSTF. Image Hassen Ferhani – Son Djamel Kerkar – Montage Narimane Mari, Hassen Ferhani, Corentin Doucet, Myriam Ayçaguer – Production Allers Retours Films, Centrale Électrique – Distribution Les Films de l’Atalante contact programmation / 01 45 65 34 41. Prix du documentaire sur grand Ă©cran et prix de la critique au 35Ăšme Festival international du film d’Amiens – Meilleur documentaire international au 33Ăšme Festival du film de Turin – Prix de la compĂ©tition française au FID Marseille 2015 – Prix du Public au festival Entrevues de Belfort 2015 – Tanit d’or aux JournĂ©es CinĂ©matographiques de Carthage 2015. Synopsis Un jeune ouvrier qui actionne une manivelle, un vieil homme qui dit un poĂšme oĂč il est question de mort, et tous les autres qui vont et viennent dans le huis-clos d’un abattoir d’Alger et de ses alentours immĂ©diats
 ; d’emblĂ©e le film nous installe au plus prĂšs de ces travailleurs et nous met Ă  leur Ă©coute. Nous ne les voyons guĂšre dans l’exercice de leurs tĂąches, nous les suivons plutĂŽt dans les temps morts oĂč ils jouent aux dominos, tentent d’orienter une parabole pour capter un match de foot Ă  la tĂ©lĂ©, et surtout discutent entre eux, voire dialoguent directement avec le rĂ©alisateur. Trois figures Ă©mergent du groupe. Il y a d’abord le jeune Youcef et son copain le kabyle » qui parlent beaucoup d’amour, de rĂ©volution impossible face Ă  un Ă©tat insaisissable, d’un avenir sans issue. Il y aussi Amou avec sa mouette venue d’Angleterre et son invraisemblable histoire de cigogne emprisonnĂ©e et torturĂ©e par des soldats français lors de la guerre d’indĂ©pendance. .. Dans ma tĂȘte un rond-point » est bien un film non pas sur » mais avec » des hommes qui nous deviennent proches. Et des images et des paroles que nous offre ce documentaire, Ă©mane une poĂ©sie portĂ©e par les mĂ©lodies du Chaabi et du RaĂŻ qui rythment le film. Le rĂ©alisateur NĂ© en 1984 Ă  Alger, Hassen Ferhani a d’abord menĂ© une carriĂšre d’assistant rĂ©alisateur. A partir de 2006, il rĂ©alise des courts mĂ©trages documentaires sur la ville d’Alger Les baies d’Alger », En remontant CervantĂšs un Ă©tĂ© Ă  Alger », Tarzan, Don Quichotte et nous ». Dans ma tĂȘte un rond-point » est son premier long mĂ©trage qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© et primĂ© dans de nombreux festivals. DANS MA TÊTE UN ROND POINT de Hassen Ferhani Imaginez un peu moins de la moitiĂ© des Halles de Paris claquemurĂ©es 24 hectares Ă©cumantes dans une chaleur africaine, des bovins Ă  tuer toute la journĂ©e sans relĂąche digne de ce nom. Au premier abord, les abattoirs d'Alger ne seraient pas un lieu oĂč l'on relĂącherait quoi que ce soit. On pend plutĂŽt, des pattes de bĂȘtes qui ne sont pas encore seulement imaginables au seul Ă©tat de viande et dans l'assiette. Les travailleurs gainent leurs muscles, raidissent la corde qui tient la vache en l’air. Mais de cela le rĂ©alisateur s'intĂ©resse moins que de la concentration du travailleur Ă  le faire, et tout son corps qui suit le mouvement extrĂȘmement rapide et sans doute laborieux la premiĂšre scĂšne du documentaire rend compte de ce coup d'envoi effectuĂ© par un jeune ouvrier propulser une vache vers la mort. Pourtant on ne voit ni on n’entend l'animal, sans doute Ă©tourdi. Les premiĂšres minutes du film sont comme une bouffĂ©e d’air, l'impression d’un grand champ de possibilitĂ©s car le rĂ©alisateur prouve que des gestes absolument similaires peuvent toutefois ĂȘtre usitĂ©s Ă  des emplois entiĂšrement inverses tourner une corde qui mĂšne Ă  la mort ou tourner un film. Le rĂ©alisateur pose sa camĂ©ra face Ă  ce corps qui se dĂ©chaĂźne, et s’il ne tourne ni un film, ni la poulie de la mort, peut-ĂȘtre danse-t-il tout simplement. Et la vitesse l’entraĂźne, le happe. Si cette scĂšne d’ouverture est selon moi un voyage hors les murs de l’abattoir – tant l’adolescent nous entraĂźne dans son vague Ă  l’ñme - il n’en demeure pas moins que le dĂ©cor est malgrĂ© tout posĂ© les murs sont sales et quelque peu ensanglantĂ©s, sentent la vieillesse d’entrepĂŽts oubliĂ©s. Quant au jeune adolescent danseur dans une autre vie, son t-shirt porte le sang sĂ©chĂ©, marron. La camĂ©ra filme toute la concentration de l'AlgĂ©rien et sa contraction des pectoraux qui lui permettent de tourner la manivelle - qu'on pourrait imaginer ĂȘtre une bobine de film. Ne fait-il pas son cinĂ©ma finalement ? Pendant ces heures harassantes de travail, n’a-t-il pas ses propres pensĂ©es pour lui-mĂȘme ? Cette scĂšne d'ouverture me donne le sentiment trĂšs grand que le travailleur dĂ©veloppe des pentes entiĂšres de pensĂ©es en tournant la bobine Ă  corde, qu'aucune mort n'Ă©volue devant ses yeux mais bien au contraire que son Ăąme explore, raisonne, claironne et "fait le tour du monde entier, du vide qui l'entoure et de la forme qu'il a."[i] Et Marc AurĂšle de continuer " [l'Ăąme raisonnable] se voit elle-mĂȘme, s'analyse elle-mĂȘme, se façonne elle-mĂȘme Ă  sa volontĂ©. Le fruit qu'elle produit, elle-mĂȘme le rĂ©colte. [
] Elle atteint sa fin propre, Ă  quelque moment que survienne le terme de sa vie. Il n'en ait pas de mĂȘme d'une reprĂ©sentation théùtrale et d'autres choses semblables, oĂč[AL1] l'action toute entiĂšre devient dĂ©fectueuse, si elle est amputĂ©e d'un de ses Ă©lĂ©ments. Mais pour l'Ăąme, en toute occasion et en quelque lieu qu'elle soit surprise, elle rend parfait et suffisant ce qu'elle s'est proposĂ©, de sorte qu'elle peut dire " Je recueille le fruit de ce qui m'appartient. " Et c’est bien les pensĂ©es des abatteurs » que l’on entendra tout le long du film. Entre leur 19 Ăšme et leur 94 Ăšme annĂ©es, ils parlent de musique, de football, de poĂ©sie, un peu de politique et surtout, d’amour. Et c’est ce que l’on peut ressentir en les Ă©coutant, c’est une sensation que leur Ăąme "plonge dans l'infini de la durĂ©e, embrasse la rĂ©gĂ©nĂ©ration pĂ©riodique du monde, et la considĂšre." Ils parlent du fond d’eux-mĂȘmes, se cherchent toujours, dorment peu. Mais la fatigue est bien plus psychique que physique, tous le disent. Chacun travaille, fait le sale boulot mais en profite pour se laisser aller Ă  penser pour soi-mĂȘme. Et soudainement, sans crier gare des paroles extrĂȘmement sensibles sortent. Comme ce moment oĂč Hassen Ferhani surprend une conversation entre deux amis et collĂšgues. Un se lave, l’autre est allongĂ© dans le soleil Ă  l’écouter, Ă  essayer de comprendre ce que veut dire son ami quand il dit Dans ma tĂȘte c’est un rond-point. » Et cette mĂ©taphore il a beau l’entendre Ă  rĂ©pĂ©tition dans la bouche de son copain, il ne voit pas. Il essaie de lui parler de chemins, des quat’chemins » mais rien n’y fait, son histoire de rond-point le dĂ©sespĂšre joyeusement et le fait doucement rigoler. Puis X parle de son suicide. Et ce contraste saisissant entre la jeunesse, l’entrain, le rire doux entre les bouffĂ©es de cigarette contre le camion, et cette histoire de suicide est effrayant. VoilĂ , il y a trois choix dans la vie d’un jeune homme en AlgĂ©rie nous explique-t-on partir via la mer MĂ©diterranĂ©e, travailler comme un mort-vivant » ou se suicider. C'est un huis-clos, un monde de sexe masculin stricto sensus - on n'aperçoit qu'une seule femme durant une journĂ©e porte ouverte Ă  l’occasion d’une fĂȘte commerciale et trĂšs briĂšvement - et pourtant la question de la femme est omniprĂ©sente sur les lĂšvres, contre les cigarettes, dans le son des tĂ©lĂ©phones portables ou bien Ă©clairant les veilleurs de nuit via des sĂ©ries tĂ©lĂ©. Les vaches sont un peu ankylosĂ©es, on les voit buter sur leurs pattes dans une petite cour. Mais les travailleurs ne le sont jamais, Ă©tourdis. Les pieds sur terre ils gardent. Et durant leur garde, leur veille de nuit, ils nous murmurent leur peur. Le jour, ils nous content leur histoire et des poĂšmes, nous sourient beaucoup. Et parfois, si l’ennui est trop pesant, le recours au sport est salvateur faire des pompes quand bon leur semble, ce ludisme fait rire mais c’est un rien grinçant car de lĂ  sourd un mal-ĂȘtre profond et hĂ©las que de fois rappeler. EnfermĂ©s dans ce huis-clos, les ouvriers vivent trĂšs chichement dans les abattoirs. Par ici un lit, par lĂ  un matelas, prĂšs des traĂźnĂ©es de sang qu’on lave au tuyau chaque soir. De lĂ  oĂč ils sont, les AlgĂ©riens ne pensent Ă  la mer uniquement comme un moyen de fuir cette misĂšre-lĂ . Les caches misĂšres, Ă  Alger, ne semblent pas convaincants pour rester un jour de plus. OĂč se trouve donc l’Alger d’Albert Camus ? Dans Noces[ii], ce-dernier nous explique qu’ A Alger, on ne dit pas prendre un bain » mais se taper un bain » [
] qu’on se baigne dans le port et qu’on va se reposer sur des bouĂ©es. Quand on passe prĂšs d’une bouĂ©e oĂč se trouve dĂ©jĂ  une jolie fille, on crie aux camarades Je te dis que c’est une mouette. » Ce sont lĂ  des joies saines. Il faut bien croire qu’elles constituent l’idĂ©al de ces jeunes gens puisque la plupart continuent cette vie pendant l’hiver et, tous les jours Ă  midi, se mettent nus au soleil pour un dĂ©jeuner frugal. [
] Mais c’est qu’ils sont bien bien au soleil ». [
] Toute la matinĂ©e s’est passĂ©e en plongeant, en floraison de rires parmi des gerbes d’eau. » OĂč donc sont passĂ©es ces fiĂšvres d’étĂ© Ă  Alger ? Ce qu’il en reste de ces jours d’étĂ©, c’est certainement les couleurs rien ni personne ne peut toucher Ă  celles saturĂ©es de rouge – prĂ©sentes dans quasiment tous les plans du documentaire que ce soit le sang, la peinture ou les cigarettes incandescentes – ainsi que la couleur des peaux dorĂ©es elles finissent Ă  une couleur tabac qui est Ă  la limite extrĂȘme de l’effort de transformation dont le corps est capable. » Et derriĂšre la camĂ©ra d’Hassen Ferhani, les corps sont capables de beaucoup dans les abattoirs d’Alger, mais le pire serait qu’ils substituent leur propre peau Ă  la chair des bovins.[i]PensĂ©es pour moi-mĂȘme de Marc AurĂšle est publiĂ© en 1964 aux Ă©ditions Garnier-Flammarion[ii] Noces d’Albert Camus est publiĂ© en 1959 aux Ă©ditions Gallimard [AL1]

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